Un essaim de caractère

Fin 2010, ma première colonie devenait orpheline et bourdonneuse, aussi à regret l’aventure apicole s’arrêtait.
Il faut croire que c’était pour mieux repartir l’année suivante!

En tout début d’année 2011 je décide de poursuivre l’aventure apicole en réservant un essaim pour le printemps à venir.

Après recherche, P.Plantaz à Marnaz propose des abeilles noires sur 6 cadres avec une reine marquée de l’année précédente.

L’enlèvement est prévue pour fin avril début mai; ce qui me laisse à peine le temps de me préparer. Au programme, lecture de manuel apicole et vérification du matériel non sans une certaine angoisse…

Finalement, avec un peu de retard, le jour J arrive. Nous sommes fin mai et l’essaim est prêt. Le rendez vous est pris pour la fin de journée. Les dernières butineuses seront alors rentrées. Après une heure de route, nous sommes sur place. La ruchette est là, pleine à craquer d’abeilles.  Nous faisons la rencontre de P. Plantaz et de sa femme.
Les discussions s’enchainent dans la bonne humeur. C’est un moment agréable. La nuit est maintenant bien installée.

La ruchette prends place dans le coffre. Une sangle vient sécuriser la ruchette. Les abeilles bourdonnent assez fort. Nous faisons la route du retour un peu inquiet en espérant que tout restera bien fermé…

Un peu plus tard, la ruchette prends place à son emplacement. Les portes sont ouvertes.
Il est tard, je vais me coucher un peu crevé en ayant hâte de les voir!

Le lendemain matin de bonheur, je découvre enfin mes nouvelles protégées. Elles vont bien!

La ruchette
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Fin de l’aventure apicole 2010

L’activité sur la planche d’envol est au point mort.

Peu d’abeilles sortent. Pas de pollen. La miellé est pourtant toujours en cours.

Funeste présage.

La surveillance se poursuit les jours suivants.

Un fort bourdonnement se fait entendre à plusieurs mètres de la ruche. Cette fois, ce sont des dizaines de mâles qui en sortent. Ils ont un vol lourd. Pataud. Leur nombre élevé et l’absence, ou presque, d’ouvrières finissent de me convaincre.

Une visite de la colonie s’impose.

L’ouverture de la ruche est un peu difficile. Les interstices ont été propolisés. Voilà qui me donne un peu d’espoir.

Cela sera de courte durée et balayé dès le premier cadre soulevé. La plupart du couvain a éclos. Des dizaines de mâles grouillent sur les cadres. Cette ruche est bourdonneuse!

Fin de l’aventure apicole 2010

Elle n’a aucune possibilité de se rétablir. A courte échéance, c’est la disparition de la colonie.

La déception est immense. Pourtant c’est un accident normal dans un rucher. Oui, mais avec une seule colonie, la perte est totale!

A regret, l’aventure apicole 2010 se termine… pour mieux repartir en 2011?

Colonie cherche 22680 cm2

La vie de la colonie s’est organisée dans la ruchette.

Ne souhaitant pas les déranger pendant leur installation, le seul moyen de sentir le pouls passe par l’observation de la planche d’envol.

L’activité n’est pas intense comme sur les ruches fortes. N’empêche que le courage ne manque pas ici. Régulièrement, des pelotes de pollen sont livrées par les butineuses, signe qu’un élevage a commencé.

Le temps est beau et chaud, des floraisons sont attendues. Le moment est opportun pour procéder à un déménagement. Une fois l’été passé, il sera trop tard pour les transvaser et j’aimerais rendre la ruchette avant le printemps prochain.

C’est décidé, l’opération aura lieu.

Afin de laisser une place à la ruche, la ruchette est décalée. Les butineuses qui reviennent des champs rentreront alors directement dans la nouvelle demeure.

Le reste de la colonie est déplacé en même temps que les cadres.

Lors du transfert, l’ordre des cadres et leur emplacement est scrupuleusement respecté.

J’en profite pour regarder ce qu’elles ont fait. Du miel en haut, du pollen sur les côtés, du couvain au centre. Cela me semble bon. Quoique ce couvain est un peu gros, bombé et irrégulier. Du couvain de mâle!

Problème avec la reine ou pire, absence?

Colonie cherche 22680 cm2

(22680 cm2 = surface disponible dans une ruche Dadant 10 cadres.)

Danse avec les abeilles

Depuis peu je suis happyculteur, mais à dire vrai, il me faut devenir apiculteur.

Malgré tout l’intérêt que je leur porte, ce n’est pas le moment d’énerver quelques milliers d’avettes! Je tiens à garder des relations courtoises avec le voisinage et avec “mes” abeilles.

La première opération apicole aura été la capture de l’essaim. Internet est très bavard sur le sujet. Chacun y relate son expérience, par écrit ou par vidéo.

Admettons. N’empêche que rien ne remplace la pratique.

Habillé d’une vareuse légère, je me rends aux abords de l’essaim.

J’entame une préparation, qui ressemble plus à un amalgame de tout ce que j’ai pu lire sur le sujet, qu’à une technique vraiment maitrisée.

Le cas idéal, serait de pouvoir couper la branche où se trouve l’essaim puis de le secouer vivement au-dessus de la ruchette.

Les branches du cyprès sont trop fortes et surtout appartiennent aux voisins.

Variante! La branche sera secouée sans être coupée.

Dans l’hypothèse où la reine tomberait à côté de la ruchette, un drap blanc est étendu par terre.

La ruchette est positionnée sous l’essaim. Le couvercle me sert de poids pour pouvoir secouer vivement l’épaisse couche de feuillage qui coiffe l’essaim.

Un coup puissant et ample devrait suffire.

Des milliers d’abeilles s’envolent. Passé le moment inquiétant – Ce sont autant de dards  volant! – cela en devient presque onirique. Le bourdonnement est intense. Les abeilles ne manifestent aucune agressivité. L’immersion est totale.

Très vite la planche d’envol est envahie de rabatteuses. La maison plaît! Le toit est placé en prenant gare de n’écraser personne.

L’effervescence est à son comble. Je m’éloigne doucement et laissent les abeilles à leurs affaires.

Le toit est placé en rpenant guare à n’ecrasser personne

Happyculteur!

Les abeilles m’attirent depuis bien longtemps.

“Il faudrait que j’essaie un de ces jours”, le “un de ces jours” que l’on veut, inconsciemment, lointain.

Il y a bien un rucher école* pas très loin de la maison. Ce serait une bonne approche pour mettre le pied à l’étrier. Oui mais il faut un terrain pour mettre la ou les ruches et puis cela parait compliqué, sans oublier que ça pique!

Bref, cette année encore, le projet était remis à plus tard!

Oui, mais c’était sans compter sur les petits plus de la vie. Les petits évènements que l’on veut absolument prendre pour un signe. Pour se déculpabiliser sans aucun doute.

Ce WE c’est mon anniversaire! Et voilà que dans le jardin un vrombissement fort se fait entendre. Les responsables? Plusieurs milliers d’abeilles qui cherchent une nouvelle demeure!Happyculteur!

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